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La commission des équivalences

Historique

Le Liban a depuis longtemps sa Commission des Equivalences qui a joué et qui joue jusqu'à présent un rôle dans le développement d’un cadre national seul reconnu par l’état comme référence pour la certification, la reconnaissance et l’équivalence des apprentissages dans les différents domaines (enseignement général, supérieur, technique ou professionnel)

La commission des équivalences au Liban a été formée par décret ministériel N0 9355 en 1962

En 1997, la décision du gouvernement libanais de former deux ministères différents : l’un chargé de l’enseignement général et l’autre de l’enseignement supérieur, a donné naissance à deux commissions jumelles : l’une chargée de l’enseignement général pré universitaire, l’autre de l’enseignement supérieur.


 

Pourquoi la commission des équivalences ?

Vu :

  • la mobilité académique des libanais pour des raisons sécuritaire, économique, culturelle
  • le grand nombre de non libanais qui choisissent le Liban pour faire leurs études à tous les niveaux de leur parcours éducatif
  • la présence de deux secteurs : privé et public / académique et professionnel
  • la diversité des systèmes éducatifs dont l’enseignement est reconnu officiellement au Liban, en l’occurrence trois : le système américain, le système français et le système du baccalauréat international
  • le nombre de plus en plus croissant des universités privées
  • le respect de la liberté de l’enseignement.


 

Le rôle de la commission 

La commission d’équivalence des acquis pré universitaires se charge :

  • d’évaluer les différents systèmes éducatifs et les diplômes par rapport au système libanais (nombre d’années d’études, nombre de crédits, contenu académique et culturel)
  • de reconnaître les études complètes ou partielles effectuées par les titulaires de qualifications étrangères
  • d’évaluer les études et les acquis et par suite délivrer une équivalence totale ou partielle donnant accès soit à la poursuite des études soit au marché du travail
  • de préciser les passerelles entre l’enseignement professionnel et l’enseignement académique
  • d’accorder la permission aux libanais ou aux étrangers vivant au Liban ou venant d’autres pays de poursuivre leurs études dans les écoles publiques ou privées selon l’un des systèmes éducatifs dont l’enseignement est reconnu officiellement au Liban ou de s’inscrire dans les institutions de l’enseignement supérieur (privées ou publiques)

Le travail de la Commission :

  1. L’évaluation des systèmes éducatifs

  2. Les décisions d’équivalence.


     

L’évaluation des systèmes éducatifs :

La commission se fonde dans son appréciation sur une étude comparative du système éducatif libanais avec

  • les programmes publiés par les autorités compétentes des pays concernés par l’équivalence : ministères concernés (éducation, enseignement, organisations...)
  • les programmes des universités locales ou étrangères
  • une investigation auprès des services culturels des pays concernés, des organisations chargées d’appliquer ou d’accréditer ces systèmes
  • les documents de l’Unesco
  • les textes juridiques
  • les accords et les protocoles culturels.

 

Types de décisions :

  1. Décisions générales

  2. Décisions d’équivalence à titre nominatif. (Reconnaissance des études et octroi de l’équivalence)

  3. Décisions concernant l’enseignement professionnel.


     

1. Décisions générales

  • La Commission prend des décisions générales concernant certains diplômes et apprentissages effectués dans des pays arabes ou étrangers
  • Ces décisions sont ratifiées par le Ministre de l’Éducation et de l’Enseignement Supérieur
  • et publiées dans le journal officiel
  • L’équivalence est accordée à tous les titulaires de ces diplômes et apprentissages.


 

2. Décisions d’équivalence à titre nominatif = Reconnaissance des études et octroi L’équivalence

La commission étudie le dossier:

- sur le plan juridique (conformités avec les textes juridiques : lois, décrets, décisions antérieures, établissements reconnus),

- et sur le plan académique (par rapport au système national d’enseignement ou le système étranger) ;

Elle peut :

  • Accorder une équivalence totale
  • Accorder une équivalence partielle ou conditionnelle
  • Demander à l’intéressé des documents supplémentaires qui lui permettent d’obtenir une équivalence ultérieurement
  • Accepter le transfert de crédits d’une université à une autre
  • Ne pas accorder l’équivalence. Le demandeur informé accepte la décision ou fait appel de la décision. En cas de litige le dossier est soumis au conseil des ministres qui tranchera.


 

3. Décisions concernant l’enseignement technique

La commission œuvre à travers certaines décisions à assurer 

  • la parité entre l’enseignement technique et les autres formes d’enseignements
  • des passerelles entre l’enseignement technique et l’enseignement académique.